RBC devient commanditaire des événements Brave

Montréal, le 8 février 2023 – Nous avons une excellente nouvelle pour les ami.e.s de Brave ! RBC Banque Royale devient commanditaire événementiel de notre série de balados mettant en lumière des parcours de femmes de cran.

Grâce à cet appui financier, les personnes intéressées à participer aux événements de Brave en 2023 pourront désormais le faire au modique prix de 20 $.

« Je suis vraiment touchée par le soutien de RBC », déclare Marie-Josée Gagnon, l’idéatrice de Brave. « Cette commandite nous permettra de faire rayonner davantage les histoires inspirantes de nos Braves. »

« RBC Banque Royale est fière de s’associer à Brave afin de mettre de l’avant des exemples remarquables de persévérance et de résilience au féminin », affirme de son côté Nadine Renaud-Tinker, présidente régionale, RBC au Québec. « Bien que la diversité et l’inclusion soient au cœur des valeurs de RBC, il reste du chemin à faire. Célébrons ensemble l’importance des femmes de tête et de cœur pour la prospérité de nos collectivités et de notre mieux-vivre en société. »

Le prochain événement Brave aura lieu le 15 février à l’Hôtel Le Germain Montréal dès 17 h 30. Marie-Josée Gagnon recevra Géraldine Martin, directrice, Entrepreneuriat à la Ville de Montréal. Géraldine nous racontera son ascension professionnelle comme immigrante et l’épreuve de santé qu’elle vient de traverser.

Marie-Josée Gagnon est la présidente fondatrice de la maison de communications et de relations publiques CASACOM. Elle a créé Brave en 2017 pour inspirer les femmes (et les hommes) à vivre leur vie de manière courageuse afin de l’expérimenter pleinement.

Lors d’entrevues menées et diffusées en balado, les Braves parlent tour à tour de leur enfance, partagent leurs rêves et racontent avec générosité et en toute honnêteté les hauts et les bas qui ont marqué leur quête de bonheur.

À propos de Brave

Brave propose une série d’entretiens avec des femmes qui ont du cran. Chaque entrevue se déroule devant public et est suivie d’une diffusion sur les diverses plateformes de baladodiffusion.

Que ce soit en politique, en affaires, en art ou en sport, les invitées de Brave se distinguent par leur courage et leur volonté de vivre leur meilleure vie et d’avoir un impact positif sur les autres. Parmi les 40 premières Braves, se trouvent des personnalités telles que Pauline Marois, la première femme première ministre du Québec, Christiane Germain, la coprésidente et cofondatrice du Groupe Germain, Mylène Paquette, la première personne des Amériques à avoir traversé l’Atlantique Nord à la rame, Kim Thúy, auteure célèbre et Christine Beaulieu, actrice et dramaturge, pour ne nommer que celles-ci.

Idée originale de Marie-Josée Gagnon, Brave fait le pari que le courage est contagieux, qu’il peut devenir une compétence et qu’il devrait être une habitude.

La vie selon Zaz

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Pour patienter jusqu’au prochain balado, je vous propose l’écoute de cette entrevue avec l’auteure-compositrice-interprète française Zaz menée plus tôt cette année par Monique Giroux à Radio-Canada. Dès son plus jeune âge, Zaz savait qu’elle serait célèbre et qu’elle aurait un impact positif sur le monde.

 Si les choses ne te plaisent pas, à toi de faire, à toi de te prendre en main – Zaz

Profitez de son énergie ultra communicative ici.

Dites-moi ce que vous en pensez!

Marie-Josée

Parlons de courage avec Diane Bérard

J’ai récemment accordé une entrevue à la journaliste du Journal Les Affaires, Diane Bérard, au sujet du courage en entreprise. Voici plus bas le transcript de notre échange paru le 9 juillet 2018. N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé!

Diane Bérard

***

Quel rôle le courage joue-t-il dans nos vies et dans celles des entreprises? (article de Diane Bérard, Les Affaires, 9 juillet 2018)

Pour la plupart d’entre nous, c’est «ce qui nous manque souvent pour vivre la vie à laquelle nous sommes destinés», estime Marie-Josée Gagnon, présidente et fondatrice de la firme de communications et de relations publiques Casacom. Marie-Josée a exploré le courage à travers huit rencontres avec des entrepreneures/dirigeantes. La série «Brave» s’est déroulée entre octobre et juin 2018 (braveinspiration.com pour écouter les balados).

Depuis 17 ans, Marie-Josée accompagne des dirigeants dans leur plan de communication, quand le soleil brille autant que lorsque la tempête fait rage.

Devant les journalistes comme moi, ces dirigeants se présentent toujours sous leur meilleur jour. «Never let them see you sweat…», dit-on.

Marie-Josée, elle, voit derrière leur masque. J’ai voulu savoir ce qu’elle voit auquel je n’ai pas accès. Voici le résultat de notre discussion sur le courage.

Pourquoi le courage t’intéresse-t-il?

Je croise trop de gens insatisfaits. Leur vie est correcte, mais sans plus. Ce n’est pas exactement ce à quoi ils aspirent. Je me suis demandée pourquoi je ne me sens pas ainsi. J’en suis venue à la conclusion que je le dois à des gestes courageux que j’ai posé qui m’ont amené ailleurs, sur mon « X ».

Pourquoi la série «Brave » ne met-elle en vedette que des femmes? Trouves-tu les femmes plus courageuses que les hommes?

Ça, ce fut un geste de courage de ma part! La décision d’exclure les hommes de cette tribune fut difficile. Ils sont les bienvenus dans la salle, mais je crois que les femmes ont encore tant de chemin à parcourir avant d’être «là», il faut leur donner un coup de pouce. Le courage c’est aussi se lancer quand tout n’est pas parfait, quand on ne contrôle pas tout. Or le perfectionnisme est un trait plus féminin que masculin. Et puis, je crois que si je veux influencer les femmes à activer leur courage, il faut leur donner des histoires de femmes qui l’ont fait.

Les individus peuvent être courageux, les entreprises aussi. De quoi une entreprise non courageuse se prive-t-elle?

Elle passe à côté de son destin. Prenez le cas d’Aliments Ultima qui a perdu la marque Yoplait en décembre 2010. En quelques mois, ils ont lancé une nouvelle marque, Iögo. J’ai vu cette équipe puiser dans tout ce qu’elle avait d’audace et aller chercher toutes ses réserves d’énergie. L’entrepreneuriat était déjà dans son ADN, mais, pour ce projet, la marche était très haute.

Comment fais-tu pour activer la fibre du courage chez tes clients?

C’est toujours plus facile lorsque j’ai devant moi un dirigeant insatisfait. Si je travaille avec un dirigeant qui se sent confortable, c’est un défi de taille. Dans les deux cas, j’explique le pire qui peut arriver. «Si tu ne fais pas ça, voici ce qui pourrait arriver.» On conseille et le client dispose. C’est la réalité de la consultation.

Quel est le geste de courage de base pour une entreprise?

Se regarder en face et trouver ce qui nous rend, vraiment, unique. C’est un exercice d’authenticité. Certains clients le débutent, mais ils abandonnent. C’est exigeant. Il faut rencontrer ses parties prenantes. Poser de vraies questions. Être prêt à accueillir les réponses. Les entreprises qui vont jusqu’au bout en tirent une boussole. Lorsqu’elles ont touché à leur essence, elles peuvent trancher plus facilement en présence de doute. Devant une décision importante ou difficile, elles disent, «Est-ce moi? Est-ce nous?».

Ta firme de communications/relations publiques existe depuis 17 ans, comment a évolué le courage des entreprises et de leurs dirigeants?

Ils n’aiment pas plus parler aux journalistes qu’il y a 17 ans! Par contre, j’observe davantage de transparence. Et les rencontres avec les parties prenantes sont plus fréquentes qu’avant. Je pense à cette grande société américaine venue explorer le marché québécois. Les dirigeants étaient terrorisés par notre «Police de la langue française » (Office de la langue française)…Je leur ai proposé une rencontre pour départager leurs craintes de la réalité. Ils étaient super nerveux. Ils en sont sortis soulagés et satisfaits.

Quelle est pour toi l’ultime forme de courage pour un entrepreneur/dirigeant?

Celui de bâtir une entreprise reposant sur tes valeurs alors que la société n’est pas prête à te suivre. Je pense à Anie Rouleau, qui a fondé la firme de produits nettoyants écologiques Baléco, et à Nathalie Tremblay, qui a fondé la firme de solutions géothermiques Marmott Énergies. Ces femmes-là se battent tous les jours parce que les valeurs qu’elles défendent ne sont pas encore imprégnées dans la société. Chaque journée est un défi, un test de leur endurance et de leur détermination. Les occasions d’abandonner, de faire des compromis, sont nombreuses.

Et de manque de courage?

Les membres de CA qui ne posent pas les vraies questions parce qu’ils ont peur qu’on ne les aime plus, qu’on les rejette, qu’ils ne fassent plus partie du groupe.

«Nous sommes tous responsables de l’intégrité des nouvelles», dis-tu. Quel est le rôle des dirigeants dans ce dossier?

Nous devons tous nous battre contre les fausses nouvelles. Les dirigeants, quant à eux, doivent accepter de composer avec ce qui inconfortable. Ils doivent faire face à ce qui se passe dans leur organisation et le communiquer de façon claire, avec humanité et empathie. Il faut dire les choses, reste ensuite la manière de structurer le message, bien sûr.

Tu dis que 10% des dirigeants que vous accompagnez choisissent de ne pas communiquer. Leur entreprise s’en tire-t-elle nécessairement plus mal?

Je dois reconnaître que certaines entreprises s’en tirent sans pratiquer la transparence. Pourquoi? On dit de certains individus qu’ils retombent toujours sur leurs pattes. Les entreprises, elles, ont des dizaines de pattes, en comptant tous leurs employés. Alors, le potentiel de rebondir est plus grand. Cela étant dit, je demeure convaincue que l’entreprise qui n’a pas le courage de communiquer rate une occasion de devenir une meilleure version d’elle-même. Ne pas communiquer c’est ne pas connecter. On en revient au début de notre conversation: tout comme l’individu, l’entreprise qui manque de courage a une vie correcte, au lieu du destin extraordinaire auquel elle pourrait toucher.

Pourquoi Brave bis

Lorsque j’ai lancé Brave il y a six mois, j’ai expliqué pourquoi je le faisais. Je voulais partager mes intentions pour m’assurer qu’elles se réaliseraient.

Depuis, cinq Braves ont partagé leurs histoires. De nombreuses personnes m’ont dit  à quel point leurs témoignages les avaient fait réfléchir et avancer.

J’étais déjà comblée.

Et puis, vendredi, j’ai reçu ce message de Londres d’une personne que je ne connais pas. J’étais tellement touchée que j’ai décidé de le partager avec vous tous.

N’hésitez pas à partager votre histoire à votre tour!

À bientôt!

Marie-Josée

Bonjour Madame Gagnon,

Je vous écris afin de vous féliciter et vous remercier pour votre idée de podcasts BRAVE.

C’est un beau jour en cherchant une idée de podcast sur mon iPhone que je suis tombée sur l’entrevue avec Kim Thúy, une femme pétillante et cocasse. C’est ainsi que je suis tombée sous le charme de Brave et n’ai cessé d’écouter chaque balado en attendant impatiemment les prochains tel un nouvel épisode d’une série à laquelle nous sommes accros.

Je suis une française de 25 ans habitant à Londres mais retournant à Paris. Je connais actuellement mes premières grosses remises en question professionnelles, certains appelleraient cela « la crise du quart de siècle ».

Je tenais à vous remercier car vos podcasts me donnent de l’espoir et me poussent à être brave car demain est un autre jour.

Très bonne continuation.

Bien à vous,

 

Le pouvoir de la vulnérabilité

Avez-vous vu le TedTalk de Brené Brown sur le pouvoir de la vulnérabilité?

C’est un must.

Son message est puissant: si vous souhaitez avoir de vraies relations avec les autres, vous devez accepter d’être « vus », i.e. vous devez montrer votre vulnérabilité.

Nos entretiens sont d’ailleurs basés sur cette idée. Nos Braves ont non seulement un parcours courageux; elles s’ouvrent aux autres, se montrent telles qu’elles sont et, ainsi, réussissent à toucher le cœur des personnes qui les écoutent.

Sinon, à quoi bon partager son histoire?

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Voici un extrait de son TedTalk:

And so here’s what I found. What they had in common was a sense of courage. And I want to separate courage and bravery for you for a minute. Courage, the original definition of courage, when it first came into the English language — it’s from the Latin word « cor, » meaning « heart » — and the original definition was to tell the story of who you are with your whole heart. And so these folks had, very simply, the courage to be imperfect. They had the compassion to be kind to themselves first and then to others, because, as it turns out, we can’t practice compassion with other people if we can’t treat ourselves kindly. And the last was they had connection, and — this was the hard part — as a result of authenticity, they were willing to let go of who they thought they should be in order to be who they were, which you have to absolutely do that for connection. » – Brené Brown

 

 

18 questions pour une Nouvelle Année courageuse!

Chères/chers Braves,

Alors que la nouvelle année approche, pourquoi ne pas adopter le thème du courage pour les 12 prochains mois et voir ce que cela vous apporte de bon?

Nouvel an

Voici 18 exemples de questions à vous poser :

  1. Est-ce que j’ose éliminer mes irritants?
  2. Est-ce que j’ose faire respecter mes limites?
  3. Est-ce que j’ose communiquer mes standards?
  4. Est-ce que j’ose affronter mes peurs?
  5. Est-ce que j’ose vivre en accord avec mes valeurs?
  6. Est-ce que j’ose exprimer suffisamment mes insatisfactions?
  7. Est-ce que j’ose avoir des conversations difficiles?
  8. Est-ce que j’ose lever ma main pour proposer mes idées?
  9. Est-ce que j’ose partager mes vulnérabilités?
  10. Est-ce que j’ose dire je t’aime?
  11. Est-ce que j’ose demander aux autres ce qu’il pense de moi, de mes actions?
  12. Est-ce que j’ose faire des choses pour la première fois?
  13. Est-ce que j’ose apprendre une nouvelle discipline?
  14. Est-ce que j’ose contacter cette personne que j’admire?
  15. Est-ce que j’ose demander de l’aide?
  16. Est-ce que j’ose tout lâcher pour tout recommencer?
  17. Est-ce que j’ose choisir l’option qui requiert le plus de courage?
  18. Est-ce que j’ose être brave aujourd’hui?

Vous avez d’autres questions à ajouter à cette liste? Partagez-les avec nous!

Rent the courage

Si vous aimez les histoires de femmes qui foncent, vous adorerez cet entretien (en anglais) de Guy Raz de NPR avec la fondatrice de Rent the runway, Jenn Hyman. Son courageux parcours est un bel exemple de ce qu’il faut faire pour réaliser nos rêves. Sa rencontre avec la designer Diane Von Furstenberg est particulièrement éloquente.

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Bonne écoute!

Marie-Josée

Pourquoi Brave?

Marie-Josée Gagnon et Karine Martin - Brave inspiration

J’ai décidé de lancer Brave pour exercer encore plus ma raison d’être, soit d’inciter les autres à vivre une vie pleine et satisfaisante.

J’ai la profonde conviction qu’en posant des gestes de courage, qu’en allant au bout de ses rêves, on atteint une zone unique de bien-être. Qu’en posant une à une les pierres de l’édifice de sa vie, on atteint les hauteurs de l’enchantement.

C’est aussi mon histoire. Sans les gestes de courage que j’ai posés sur mon parcours, je sais que je n’expérimenterais pas le bonheur que je connais aujourd’hui. Je serais sûrement encore insatisfaite, incapable d’exprimer librement et totalement qui je suis. Incapable surtout d’avoir l’impact que j’ai autour de moi et qui me rend fière.

J’ai un sincère intérêt envers les histoires des autres. J’aime les découvrir et les partager. Brave, c’est justement la découverte et le partage d’histoires de femmes qui ont du cran.

Pour inspirer. Pour inciter. Pour aider.

Marie-Josée